APPEL à la GRÈVE jeudi 03 juin 2021
POUR L’ABANDON du PROJET TAQUET DE RÉFORME DES MODES D’ACCUEIL
Depuis des mois, les salariés et agents du secteur se mobilisent contre la diminution du taux d’encadrement, l’accroissement des enfants accueillis en surnombre, la maximisation de l’occupation des places, la dégradation de leurs conditions de travail déjà difficiles.
Le gouvernement est dorénavant entré dans la phase finale de sa réforme.
Le 15 avril 2021, le Conseil d’Administration de la CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales) a rejeté le projet de décret réformant les modes d’accueil de la Petite Enfance. Les cinq Confédérations syndicales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT et FO ont unanimement voté contre.
Cette réforme, sous couvert de répondre à un réel besoin d’augmentation des places d’accueil, privilégie une logique de rentabilité au détriment du bien-être et de la sécurité des enfants. Elle favorise le développement du secteur privé lucratif et s’intègre dans la politique de destruction des services publics.
C’est pourquoi, la FNAS FO – Fédération Nationale de l’Action Sociale – et la Fédération des Services Publics et de Santé FO demandent le retrait du projet.
Nous revendiquons
- La suppression de l’accueil des enfants en surnombre
- Une qualité d’accueil garantie par 1 professionnel(le) pour 5 enfants
- Des ratios d’encadrement à 50/50, hors apprentis
- Une surface minimale de 7 m² par enfant, partout
- Un temps d’analyse de la pratique de 2 heures/mois, partout
- Une expérience professionnelle exigée pour diriger tout type d’Établissement d’Accueil du Jeune Enfant
- Le maintien de la capacité d’accueil des micro-crèches à 10 enfants
- La garantie de la présence des organisations syndicales de salariés dans la composition des Comités Départementaux des Services aux Familles.
FO reste déterminée pour que les secteurs de l’Enfance et de la Petite Enfance bénéficient de l’augmentation de 183 €/mois, comme dans la Fonction Publique Hospitalière.
Pour le financement de postes de personnel qualifié à hauteur des besoins
Pour l’augmentation des rémunérations et des conditions de travail décentes
Pour un plan ambitieux de formation continue des salariés des modes d’accueil collectifs et individuels
Pour l’amélioration de la qualité d’accueil des jeunes enfants