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Pour FO-SIS, le retard dans la revalorisation de la prime de feu est inacceptable

Pour toute reconnaissance d’avoir été en première ligne au plus fort de la crise sanitaire, parfois sans moyens de protection adéquats, les pompiers se sont vu refuser la revalorisation de leur prime de feu qui devait être effective avant l’été. Or, Le gouvernement s’y était engagé le 28 janvier dernier, ce qui constituait enfin une réponse à aux soldats du feu qui venaient de mener une grève de huit mois pour l’obtenir.

C’est non. La réponse est tombée lors d’une réunion du bureau de la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours (CNSIS) : il n’y aura pas de revalorisation de la prime de feu des pompiers professionnels avant septembre, a indiqué le 29 mai, un représentant de l’État, en l’occurrence l’adjoint au directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, chargé de la direction des sapeurs-pompiers.

On nous avait d’abord parlé du courant de l’été, puis de l’automne, et maintenant on craint que cela soit encore repoussé, s’inquiète Yann-Aël Moysan, membre du bureau national de l’Union nationale Force Ouvrière des Services d’Incendie et de Secours (FOSIS). Si, souligne-t-il, le retard entraîné par les deux mois de crise sanitaire a été bien accepté par les agents, en revanche, ce report au-delà de l’été, si ce n’est plus, ne l’est pas.

La reconnaissance doit se concrétiser

Ce nouveau report constitue une pilule amère pour les pompiers alors que le chef de l’État avait reconnu leur engagement en première ligne face Covid-19 lors de son allocution du 13 avril dernier. L’intersyndicale, qui compte FO, n’a pas manqué de le rappeler lors de son appel au Premier ministre dans un courrier en date du 1er juin dernier : L’heure est à la reconnaissance de l’engagement des agents en ce moment de déconfinement.
Elle prévient que la patience des pompiers est «en rupture de stock», une allusion au manque de masques FPP2 auquel les combattants du feu ont été confrontés au plus fort de la crise sanitaire. L’intersyndicale déplore que la légitime reconnaissance qu’attendent encore les soignants, les sapeurs-pompiers professionnels pensaient l’avoir obtenue, avec les engagements pris par le ministre de l’Intérieur le 28 janvier dernier de revaloriser l’indemnité de feu avant l’été, mais qu’aujourd’hui ils voient leur concrétisation s’éloigner.

Un décret toujours en attente…

Cette revalorisation de la prime de feu, qui compte pour le calcul de la retraite, avait été difficile à obtenir, cela avait nécessité un long combat mené par l’intersyndicale. Après huit mois d’une grève nationale lancée le 24 juin et plusieurs manifestations d’ampleur, le ministère de l’Intérieur avait enfin accepté, le 28 janvier, que cette indemnité de feu passe de 19 à 25% du salaire de base pour les quelque 40 000 sapeurs-pompiers professionnels (SPP).

Mais la publication du décret nécessaire à l’application de cette mesure s’est fait attendre. Elle n’avait toujours pas eu lieu au déclenchement de la crise sanitaire. Et, le 29 mai dernier, le représentant de l’État chargé de la direction des sapeurs-pompiers annonçait que suite à la crise sanitaire, l’application de la mesure se ferait au mieux en septembre prochain. Le projet de texte doit d’abord être examiné le 24 juin par la Cnsis (consultée sur les projets de loi ou d’acte réglementaire relatifs aux missions, à l’organisation, au fonctionnement ou au financement des services d’incendie et de secours). Le projet de décret devra passer ensuite entre les mains du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, le 1er juillet.

Si ça n’avance pas on prendra nos responsabilités

En fait, explique Yann-Aël Moysan, derrière ce retard se cache le problème de financement de cette revalorisation. Ce sont les collectivités territoriales (départements et communes) qui doivent en grande partie assumer ce financement. Or, illustration de la contestation récurrente des collectivités concernant l’insuffisance des dotations apportées par l’État, elles estiment que celui-ci ne leur donne pas suffisamment de moyens financiers pour payer cette mesure. L’État ne leur renvoie pas moins la balle. Lors d’une audition au Sénat le 4 juin, s’exprimant brièvement sur la revalorisation de la prime de feu, le ministre de l’Intérieur a évoqué la responsabilité des collectivités territoriales.

Du côté syndical, même si les lignes commencent à bouger, indique Yann-Aël Moysan, ces blocages et reports à répétition irritent sérieusement. Le militant FO prévient : si ça n’avance pas on prendra nos responsabilités.

Michel Pourcelot, journaliste L’inFO militante

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