Yves Veyrier, invité de l’émission «Bonjour Chez Vous !», ce mardi 16 juin.
Yves Veyrier était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mardi 16 juin. Le secrétaire général de Force Ouvrière est revenu sur le Ségur de la santé auquel l’organisation syndicale souhaite bien participer pour faire entendre ses revendications. Concernant l’idée de « travailler davantage » présente dans l’allocution d’Emmanuel Macron, Yves Veyrier a indiqué que la relance économique ne devait pas se faire sur le dos des salariés qui ne sont pas responsables de la crise. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Ségur de la santé : « Pour le moment ce qu’on souhaite c’est faire connaître nos revendications que ce soit sur les aspects catégoriels, de salaires, de conditions de travail mais aussi la façon de gérer l’hôpital et la santé en général » « Ce que nos syndicats revendiquent c’est une augmentation de l’ordre de 300 € mensuels »
Nicole Notat au Ségur de la santé : « Il n’est jamais très heureux d’aller chercher une ancienne représentante syndicale pour négocier en lieu et place de l’interlocuteur qu’est l’État en l’occurrence, ça génère des tensions et des interrogations »
Travailler davantage : « Si c’est pour nous dire que ceux qui ont du boulot on va leur demander de se retrousser les manches, si c’est aller au-delà des 35h, au-delà même des 48h, si c’est rogner sur les jours de congés, les jours de repos, ça n’ira pas » « Ce serait contre-productif parce qu’on a besoin de faire en sorte que plus de monde ait un véritable emploi et aujourd’hui, on le sait, on a un chiffre des demandeurs d’emploi qui a explosé » « L’enjeu c’est quel sera le niveau d’indemnisation des salariés ? C’est tout le risque que la contrepartie soit de demander aux salariés de se serrer la ceinture. Ce serait injuste »
État d’urgence sanitaire : « Je me suis adressé directement au Premier ministre lui demandant de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire car c’est la possibilité pour le gouvernement de gouverner en s’affranchissant des consultations obligatoires avec les organisations syndicales »
Réforme des retraites : « L’urgence n’est pas à remettre sur la table une réforme d’ampleur des retraites »