Crise sanitaire : les nouvelles mesures
Alors que le couvre-feu vient d’être étendu à 18 heures, les dégâts sociaux s’étendent et l’organisation de la vaccination connaît de nombreux couacs. Aperçu dans la presse.
France 24
Triste était des lieux : Au lendemain d’un nouveau Conseil de défense sanitaire, le Premier ministre Jean Castex a annoncé, jeudi [14 janvier] lors d’une conférence de presse, de nouvelles restrictions pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, parmi lesquelles un couvre-feu dès 18 heures étendu à toute la France et pour une durée d’au moins quinze jours. ̎ Sauf les exceptions liées aux missions de service public, tous les lieux, commerces ou services recevant du public seront fermés à 18 h ̎, a précisé de chef du gouvernement
. Et de menacer : Et, en cas d’une ̎dégradation épidémique forte ̎ dans les prochains jours, le Premier ministre a prévenu qu’un nouveau confinement sera appliqué sans délai ̎
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Le Monde
Quid des répercussions économiques et sociales : Le remboursement des prêts garantis par l’État sera décalé d’une année supplémentaire, de droit et pour toutes les entreprises en France, a fait savoir Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie
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Le Parisien
Plus précisément : ̎Nous travaillons également à étendre l’aide complémentaire sur les charges fixes aux plus petites structures qui ne feraient pas un million de chiffre d’affaires par mois, mais qui auraient d’importantes charges fixes, a précisé Bruno Le Maire. Je pense notamment aux salles de sport, aux activités indoor, centres de vacances ̎
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Sud Ouest
Le quotidien girondin précise les mesures d’accompagnement : En effet, Bercy va ajouter aux mesures de soutien actuelles une enveloppe de 4 milliards d’euros par mois en haussant une nouvelle fois le niveau de l’accompagnement. Des mesures qui concernent principalement les secteurs dits ̎S1“ les plus mis à l’épreuve par le virus comme les cinémas, théâtres, les remontées mécaniques des stations de ski, l’hôtellerie et la restauration pour laquelle une réouverture n’est pas envisagée, au moins, avant la mi-février
. Pour les salariés : Concernant le chômage partiel, pour les entreprises totalement ou partiellement fermées, l’État va continuer à prendre en charge 100% de la rémunération versée aux salariés jusqu’à fin février. Après cela, la rémunération sera prise en charge à 100% pour ceux qui voient leur chiffre d’affaires baisser de 80%. Pour les autres, le reste à charge représentera 15%
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Mais tandis que la vaccination patine, les mesures ne parviennent pas à empêcher la multiplication actuelle de plans de licenciements sur tout le territoire.
Christophe CHICLET Journaliste à L’inFO militante