1er Mai : une journée internationale de solidarité et de revendications
Si la pandémie pèse cette année encore sur le 1er Mai, FO entend en faire toujours un moment particulier de revendications. Cette journée internationale 2021 coïncide avec les 150 ans de la Commune.
Cette année, solidarité et revendications restent d’actualité pour cette journée internationale des travailleurs.
Ainsi, même à distance, des camarades de la CSI, de la CES et d’Irlande, de Grande-Bretagne, d’Espagne, mais aussi du Brésil et du Gabon apporteront, toute la journée de samedi, sur Facebook et via des vidéos, leur salut fraternel aux camarades de FO, tout en mettant en lumière des enjeux et revendications locales et internationales.
Ainsi, Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, soulignera l’importance de cette journée, mais aussi la situation alarmante des droits syndicaux à travers le monde et plus particulièrement au Myanmar et Hong Kong, où des camarades sont emprisonnés et auxquels FO a apportés son soutien.
Gail Cartmail, présidente du syndicat TUC et secrétaire générale adjointe du syndicat britannique et irlandais Unite, apportera son salut et nous parlera des conséquences du Brexit et de la nécessaire solidarité de tous pour empêcher toute tentative du Royaume-Uni de pratiquer le dumping social. Nous ne devons pas laisser le Brexit diviser les travailleurs à travers l’Europe, car aucun travailleur ne gagnera à la politique de division.
Esther Lynch, membre du syndicat irlandais ICTU et secrétaire confédérale de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), en charge, notamment des question d’égalité, redira que le combat pour les droits des femmes n’est pas gagné. Et pour preuve : A l’heure actuelle, ce n’est pas le cas en Europe, en ce moment, pour chaque euro que les hommes gagnent, les femmes ne gagnent que 86 centimes et sur l’année cela équivaut à deux mois de salaire en moins.
Antonio LISBOA, secrétaire Général des relations internationales de la CUT (Brésil) et Miguel Eduardo Torres, président de la Force syndicale, de la Confédération nationale des métallurgistes du Brésil et du Syndicat des métallurgistes de São Paulo rappelleront la situation sanitaire, mais aussi politique et économique de leur pays, appelant au soutien international pour la défense des droits.
Philippe Djoula, secrétaire général de la Confédération Syndicale gabonaise (COSYGA) et Anne-Valérie Assoua, syndicaliste travaillant avec FO depuis longtemps et en particulier FO Défense, apporteront leur salut fraternel du Gabon.
Yves Veyrier sera rendra, samedi 1er Mai devant le Mur des Fédérés où 147 communards furent fusillés. C’était en mai 1871, quinze ans avant la grève, férocement réprimée, lancée le 1er mai 1886 par des ouvriers américains de Chicago en lutte pour la journée de travail de huit heures. Dès 1889, le 1er mai deviendra une journée internationale de revendications pour les travailleurs. |