Réveillon du 31 dans les Pyrénées-Orientales : la préfecture annonce des “contrôles renforcés”
Le préfet des Pyrénées-Orientales a mis en œuvre plusieurs mesures visant à prévenir les troubles à l’ordre public et les risques sanitaires en lien avec la pandémie de Covid-19. Les hébergements tentent également de prévenir les débordements.
Bien que le couvre-feu soit en vigueur dans le département durant la nuit de la Saint-Sylvestre, Etienne Stoskopf, préfet des Pyrénées-Orientales a pris deux arrêtés afin d’encadrer la soirée du réveillon.
Ainsi, la vente au détail de carburant, la détention et l’utilisation de bidons d’essence seront interdites de 20 heures à 8 heures du matin. Il en va de même pour l’achat ainsi que la possession de pétards et de feux d’artifice.
Des mesures habituelles mais qui, dans le contexte de crise sanitaire, seront accompagnées d’autres restrictions comme l’interdiction de la vente d’alcool “fort”, à plus de 18 °, à emporter mais pas celle en livraison à domicile. Cela prend effet dès ce mercredi 30 décembre à 20 heures et cela jusqu’à vendredi matin 8 heures. “Les forces de sécurité intérieure mettront en place des dispositifs de contrôle renforcés destinés à prévenir les risques de troubles à l’ordre public ainsi que les risques sanitaires” annonce la préfecture. Cette dernière en appelle “au sens des responsabilités de chacun”.
Une communication des autorités confirmant les informations de France Info, qui ont pu consulter une note adressée par le ministère de l’intérieur aux préfets : il leur demande de mettre en place des contrôles visibles dès l’entrée du couvre-feu, jeudi soir, à partir de 20 heures.
La gendarmerie des Pyrénées-Orientales prévient d’ailleurs que, dès ce mercredi 30 décembre et au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, “un dispositif de contrôles renforcés du couvre-feu est mis en place. Celles et ceux ne pouvant justifier leur déplacement seront sanctionnés d’une amende à 135 euros”.
“Bonne nuit les petits” : les tentatives de réveillon à l’extérieur…
De quoi inciter jeunes et moins jeunes à se retrouver avant l’heure fatidique dans des hébergements qui peuvent accueillir des groupes. Hôteliers et structures d’accueil privées tentent de prévenir tout débordement. Témoignages dans les Pyrénées-Orientales de professionnels et de jeunes, à lire ici.
… et le grand sommeil des “métiers de la nuit”
Pas question dans tous les cas de se retrouver “en boîte”… Comment vivent ou survivent les patrons de discothèques des Pyrénées-Orientales ? Témoignages à Perpignan et à Canet-en-Roussillon à lire ici.
Ils ne sont pas les seuls à souffrir de la fermeture des lieux de fête nocturne. Le cas des DJs, des barmaids ou des sociétés de sécurité est à peine moins catastrophique. Rencontres avec quelques-uns d’entre eux en Pyrénées-Orientales, à lire ici.
Julien Marion L’Indépendant