Un déconfinement en pointillé
Le gouvernement desserre un peu l’étau du deuxième confinement, sous réserve que les hôpitaux, dont beaucoup sont encore sous tension, ne soient pas de nouveau engorgés. Aperçu dans la presse.
La Dépêche
Le quotidien toulousain livre les coulisses de la déclaration présidentielle : L’exécutif a décidé de procéder à un allègement progressif des mesures de restrictions. Un allègement qui était déjà connu dans ses grandes lignes — le gouvernement a laissé fuiter à dessein la plupart des mesures ces derniers jours, comme autant de ballons d’essai — mais qui nécessitaient d’être formalisées par la parole du président de la République
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Sud Ouest
Pour le voisin aquitain : En effet, ce n’est pas un déconfinement qu’a présenté le chef de l’État, mais un plan, sinon un calendrier, de déconfinement. Une nuance de taille, car c’est désormais une pièce en trois actes qui va rythmer notre quotidien et nous conduire jusqu’en 2021. Un scénario qui, sous réserve que l’épidémie reste sous contrôle, verra les verrous sauter progressivement les uns après les autres. En clair, l’étau mis en place le 30 octobre ne se desserrera que par palier. Mais avec l’œil toujours rivé sur les indicateurs épidémiologiques. Car le fil rouge de cette manœuvre est là : ne plus perdre la maîtrise du virus
. Et le quotidien aquitain de poser une question qui tient à cœur à FO : Quid du dimanche? Pour éviter des concentrations trop importantes de foules au même moment, les Chambres de commerce préconisent une ouverture le dimanche
… Une déréglementation à laquelle FO s’est souvent opposée.
Les Échos
Le quotidien économique apporte ses précisions : Mais il [E. Macron] a fixé un premier palier pour desserrer l’étau dès ce samedi 28 novembre, un peu plus tôt que la borne qu’il avait mise au 1er décembre. Et ceci, contrairement à nos voisins, avec des règles nationales. Question de clarté, défend-on à l’Élysée. Et aussi d’acceptabilité. Cette première étape va donc sonner, avant la période des fêtes, la très attendue réouverture des commerces, avec des protocoles sanitaires renforcés. Si on est capable de rouvrir un peu plus vite que prévu, c’est parce que les Français jouent le jeu, souligne un proche du chef de l’État, conscient, toutefois, de la fatigue et de la montée de la lassitude face au confinement, de l’état de tension et d’inquiétude des Français face à la crise
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Le Monde
Le quotidien du soir revient sur un secteur particulièrement sinistré : La culture est essentielle à notre vie. Après avoir ostensiblement ignoré le monde culturel dans sa précédente allocution sur le reconfinement, ce qui lui avait été vivement reproché par les professionnels, Emmanuel Macron a pris soin, mardi 24 novembre, de ne pas commettre la même erreur. Nous soutenons tous les acteurs de la culture, à qui, je le sais, nous avons tant demandé, mais qui ont tenu, créé, innové, su trouver de nouveaux publics dans ce contexte si difficile. Nous avons besoin d’eux, a notamment vanté le chef de l’État dans son discours du 24. Ces derniers jours, plusieurs pétitions et lettres ouvertes lui avaient été adressées par le monde du spectacle pour réclamer la réouverture des lieux culturels, meurtris d’être considérés comme non essentiels
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La Croix
Le chef de l’État n’a pas évoqué que le monde culturel : Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles aides. Pour les établissements qui resteront fermés jusqu’au 20 janvier prochain, ils pourront bénéficier soit de 20% de leur chiffre d’affaires sur l’année 2019, soit une indemnité allant jusqu’à 10 000 euros par mois . Pour les saisonniers, les extras, les précaires et les jeunes qui ne trouvent pas d’emploi, le plan 1jeune 1solution.gouv.fr sera étendu
Christophe Chiclet, L’Info Militante