“Masqués mais pas bâillonnés” à Perpignan : les soignants appellent la population à se mobiliser
Ce mardi 16 juin, à Perpignan, dans la foulée de la crise du Covid-19, les soignants se mobiliseront une nouvelle fois afin de réclamer des moyens supplémentaires pour le service public de la santé. Ils invitent la population à venir les soutenir.
La mobilisation de ce mardi se veut exemplaire. Lors du rendez-vous phare de cette journée de mobilisation, le village des revendications qui réunira des soignants de tous horizons à partir de 10 h 30 sur la place de Catalogne, les organisateurs (CGT, FSU et Solidaires) invitent les participants à venir masqués. Mais pas bâillonnés.
Village revendicatif le matin en centre-ville
Plan départemental de 3000 embauches dans le secteur de la santé et du médico-social, arrêt des fermetures de lits, revalorisation d’au moins 300 euros nets par mois pour l’ensemble des salariés concernés… : les revendications au programme de cette première mobilisation post-Covid des soignants sont légion.
Et les personnels de santé ne sont pas les seuls à les porter. La FSU, majoritaire dans l’Education, appelle également à participer au rassemblement. “Nous voulons exprimer notre solidarité, indique le secrétaire départemental de la fédération syndicale, Jean-Paul Bareil. D’autant plus que la problématique que soulèvent les soignants se retrouve dans toute la fonction publique. Ils évoquent les diverses mesures de restrictions budgétaires qui impactent tous les services publics.” De nombreux autres syndicats et mouvements politiques mobilisent également aux côtés des soignants.
Les organisations impliquées appellent l’ensemble de la population à venir les soutenir ce mardi matin.
Rassemblement l’après-midi à l’hôpital
Les citoyens sont également invités à participer au rassemblement organisé entre 16 h 30 et 18 h 30 à l’hôpital à l’initiative du syndicat Sud santé sociaux. “Notre objectif est de faire en sorte que toutes les personnes qui ne bénéficient pas du préavis de grève dans la santé et qui souhaitent soutenir le mouvement puissent le faire après le travail”, explique Jérôme Pous, du bureau départemental de Sud santé sociaux, qui revendique de son côté 400 euros nets mensuels d’augmentation pour tous les soignants et un salaire minimum à 1 700 euros.
En parallèle, une délégation de soignants devrait être reçue en préfecture sur les coups de 16 heures.
Arnaud Andreu L’indépendant
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